Elimane Ndoye, Compliance Director: l'excellence comme moteur d’engagement

—————— Elimane a rejoint Ardian en octobre 2012
—————— Il est aujourd'hui Director au sein du service compliance et a sous sa responsabilité huit personnes à Paris 

Né à Aubervilliers, Elimane a grandi à Tremblay-en-France. Après des études d’économie et gestion à l’université Panthéon-Sorbonne, il opte pour un Master 2 d’audit. Peu convaincu par une première expérience au sein d’un cabinet d’audit, il décide, en octobre 2012, de postuler chez Ardian, après avoir lu une annonce sur le site de son université. Dix ans plus tard, Director au sein du service compliance, il a sous sa responsabilité huit personnes à Paris et travaille avec une vingtaine de collaborateurs à travers le monde. Son rôle ? « Nous sommes un peu le couteau Suisse d’Ardian », s’amuse l’intéressé pour évoquer la transversalité de sa mission, comme la variété de ses interlocuteurs.

Une progression rapide, au rythme d’Ardian

Structuration de nouveaux produits, levée de fonds, investissement…

« Or le private equity, par définition, est un domaine très réglementé », résume ainsi Elimane. Son périmètre comprend également des sujets plus corporate, tels que le déploiement de l’entreprise à l’international. Comment ouvrir des bureaux dans un pays donné ? Quels sont les types de permis à obtenir ? Il a rapidement appris à répondre à ces questions. « Mon premier manager chez Ardian croyait fermement en la responsabilité individuelle de chacun. Très vite, il m’a donné beaucoup d’autonomie. » Elimane se trouve ainsi confronté à des interlocuteurs aux fonctions bien plus élevées que la sienne, qui l’obligent à donner le meilleur de lui-même.

La société qu’Elimane a rejoint en 2013 comptait 36 milliards de dollars d’actifs et 10 bureaux. Aujourd’hui, Ardian gère ou conseille 150 milliards de dollars d’actifs pour le compte de plus de 1 400 clients à travers le monde. Au gré de cette croissance fulgurante, le scope d’Elimane s’est élargi : d’abord français, il est devenu européen, puis global. Tokyo, Santiago, Seoul, Madrid… Chaque nouvelle ouverture de bureaux porte son lot de nouveaux sujets et d’impératifs réglementaires.

L’excellence et l’engagement en boussole

Parmi la myriade de projets menés à bien, quel moment particulièrement gratifiant retient-il ? La question ne le fait pas hésiter une seconde. Il pense immédiatement au contrôle de routine réalisé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2021. « Étalé sur un an et portant sur quatre exercices financiers, ce contrôle a impliqué la fourniture d’un nombre très élevé de documents, conformément au formalisme exigé par le régulateur. Endossant un rôle d’avocat, de conseil, nous nous sommes tenus aux côtés des collaborateurs pendant les entretiens durant lesquels ils ont été challengés par l’AMF. La tâche a assurément été exigeante, mais elle a participé à rendre plus tangible notre métier en interne. » La satisfaction est d’autant plus grande que cet exercice – dont dépend notamment la confiance accordée par les investisseurs et actionnaires – s’est révélé un grand succès. A la clé, un résultat rare pour une société de gestion de cette taille : une « clean sheet » accordé par l’AMF.

Cette réussite collective, Elimane estime la devoir à la mise en pratique des valeurs clés de l’entreprise.

« Au quotidien, cette approche implique notamment d’aller au-delà de sa mission, d’être force de proposition pour imaginer les solutions permettant d’améliorer les choses. » Une ambition à faire bouger les lignes qui, en matière de compliance, se matérialise notamment par la création de schémas pionniers comme la mise en place de solutions d’investissement avec des assureurs.

De tels résultats nécessitent un ingrédient indispensable : l’engagement professionnel. « Sur ce point, il est intéressant qu’Ardian ait la volonté d’ouvrir son capital aux employés, souligne Elimane. Faire des salariés des actionnaires de la société rend tangible l’engagement entrepreneurial de ces derniers ». De même, il se réjouit de la politique Inclusion et Diversité mise en place par Ardian.

Plus encore, Elimane se sent en parfait accord avec la raison d’être définie par Ardian.

C’est ainsi qu’il n’est pas rare qu’il présente à son entourage l’investissement non coté comme un mariage à durée déterminée. « Pour entrer au capital d’une société, il faut s’accorder sur un projet avec ses dirigeants et employés. Nous devons nous entendre, nous faire confiance. Le grand public a parfois le sentiment que les sociétés de gestion courent après des profits rapides. Ma conviction est qu’une société de gestion ne peut réfléchir que sur le long terme. Accompagner une entreprise, c’est être en capacité de proposer aux dirigeants et à leurs employés un projet dans la durée. Et par effet de ricochet, c’est aussi financer les économies française et européenne. »  Après une décennie chez Ardian, il estime avoir fait sien cet ADN. Il s’efforce de l’entretenir, de le développer, de le transmettre aux jeunes générations, perpétuant ainsi à son tour la formation qui l’a propulsée.

 —————— Après une décennie chez Ardian, il estime avoir fait sien cet ADN.

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