Ardian Buyout réalise sa première transaction nord-américaine
Histoire de croissance
Ardian Buyout réalise sa première transaction nord-américaine
-
01 Juillet 2021
-
Private Equity
-
Buyout
Temps de lecture : 3 minutes
Thibault Basquin: L’acquisition d’ANGUS est doublement importante : c’est une opération d’envergure et la première de notre équipe Buyout en Amérique du Nord. Après la création de notre équipe aux États-Unis en 2018, ANGUS a rapidement attiré notre attention : il s’agissait d’une opportunité de premier plan, correspondant à notre stratégie et à nos critères d’investissement. Nous avons une longue expérience des secteurs de la santé et de la chimie spécialisée en Europe, et nous avions eu des retours positifs sur David et son équipe dirigeante. Nous nous sommes tout de suite mis au travail. Fort heureusement, nous avons commencé à échanger avant la pandémie ; nous avons ainsi pu nous rencontrer en personne et visiter les usines aux États-Unis et en Allemagne. La performance de la société tout au long de la crise a fini de nous convaincre.
Notre approche ambitieuse de l’investissement responsable a joué un rôle primordial pour améliorer la résilience de nos sociétés en portefeuille durant la pandémie.
David Neuberger : La due diligence d’Ardian nous a réellement impressionnés. C’est la seule société que j’ai contactée personnellement pour mieux comprendre l’un de nos marchés finaux, car je pensais que certains de ses experts auraient une meilleure connaissance que nous en interne. C’est extrêmement rare, et là nous nous sommes tous dit qu’ils pouvaient sans doute faire toute la différence. Nous avons saisi qu’Ardian disposait d’un réseau auquel nous n’avions pas accès autrement, en plus de valeurs communes et d’une philosophie de partenariat avec les équipes de direction.
TB : Notre engagement auprès d’ANGUS est inédit car Golden Gate Capital, son actionnaire précédent, a réinvesti une participation de 50 %, nous mettant donc sur un pied d’égalité. Ardian avait déjà eu des relations indirectes avec lui, via notre plateforme ; David était très satisfait de leur collaboration. Ces cinq dernières années, Golden Gate a pleinement soutenu la stratégie de croissance d’ANGUS, et nous nous sommes donc réjouis de les rejoindre.
DN : Le réseau et les ressources de Golden Gate se concentrent aux États-Unis et, avec eux, nous avons créé une activité très rentable dans le domaine des sciences de la vie et des soins personnels : sa croissance organique a représenté près de 50 % de notre chiffre d’affaires en 2020.
Avec Ardian, la situation est devenue véritablement intéressante car la société est beaucoup plus forte sur le plan international. Elle peut nous donner accès à des opportunités de fusions-acquisitions en Europe qui accéléreront notre croissance sur ces marchés.
TB : Nous sommes intimement convaincus qu’ANGUS peut devenir une entreprise grand public. Quand nous avons investi, les soins personnels représentaient, par exemple, près de 10 % de l’activité. Si nous voulons atteindre 20 % ou plus d’ici quelques années, nous devons procéder à des fusions-acquisitions. Il existe beaucoup de petites et moyennes entreprises de soins personnels intéressantes, implantées en Europe, et notamment en France et en Espagne, où nos réseaux sont solides.
C’est une excellente opportunité pour nous. C’est également vrai pour les sciences de la vie.
Il ne fait aucun doute qu’avec cette stratégie, ANGUS peut devenir un groupe générant des milliards de dollars de chiffre d’affaires dans les deux ans à venir.
DN : En tant qu’équipe dirigeante et entreprise, nous avons pris conscience de notre unicité au sein du portefeuille d’Ardian : nous sommes le premier investissement de cette taille en Amérique du Nord. Nous prenons cet engagement très au sérieux et, outre les avantages financiers pour notre groupe, nous tenons à ce que l’équipe d’Ardian partage notre réussite. Nous voulons montrer ce dont nous sommes capables et pouvoir raconter ce chapitre de notre histoire à de futurs investisseurs.